Invitée au salon SELAQ 2018, réunissant les élus locaux et agents publics de Nouvelle-Aquitaine, qui s’est tenu les 23 et 24 mai à Bordeaux, la ministre des Sports, Laura Flessel, a annoncé une rallonge de 5 millions d’euros à destination des clubs en difficulté, grâce à « quelques marges budgétaires » dégagées par le ministère. Le CROS Nouvelle-Aquitaine avait affirmé son inquiétude à l’occasion d’une conférence de presse organisée en mars et divers courriers adressés aux décideurs politiques. Les informations relatives au CNDS 2018 et à son enveloppe territoriale, diminuée de 22,2% par rapport à celle de 2017, ont eu un effet de douche froide exprimé en des termes forts comme ceux de paradoxe, de contradiction et d’incohérence politique.
5 millions d’euros à destination des clubs en difficulté
Bénéficiaire, la candidature parisienne à l’organisation des jeux Olympiques 2024 va rendre cinq millions d’euros à ses partenaires publics, Etat et collectivités locales, fonds qui seront dédiés à la pratique du sport, a annoncé jeudi le patron de Paris-2024 Tony Estanguet.
« On sait que ça dépassera les cinq millions d’euros et qu’ils seront répartis entre la ville de Paris, la région Ile-de-France et l’Etat. Ce qui est très positif, c’est que ces acteurs se sont engagés ce matin en séance à réutiliser cet argent au service du développement du sport, pour laisser un héritage fort de cette candidature Paris-2024 », s’est félicité le président du Comité d’organisation des Jeux Olympiques (Cojo), Tony Estanguet.
Le budget prévisionnel de la candidature, financée par l’Etat, les collectivités et les sponsors privés, avait été fixé à 60 millions d’euros, financés pour moitié par des fonds publics, pour l’autre par des partenaires privés. Le triple champion olympique (2000, 2004, 2012) de canoë s’exprimait au siège du Comité national olympique et sportif français (CNOSF) à l’issue du dernier conseil d’administration du GIP (groupement d’intérêt public) Paris 2024, qui va laisser la place au Cojo.
La part qui reviendra à l’Etat sera reversée au Centre national pour le développement du sport (CNDS), la structure publique qui finance le sport sur le territoire, a précisé la ministre des Sports, Laura Flessel. « L’objectif, c’est de valoriser la pratique du sport pour tous partout », a-t-elle indiqué. Le CNDS a vu ses missions recentrées sur le sport au quotidien, et ses missions dans le financement de grands équipements ont été récupérées par le ministère. Cela s’est traduit par une baisse du budget du CNDS de 270 millions d’euros pour 2017 à 160 millions pour 2018.
Source : France TV Info