La préparation des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 a fait émerger la préoccupation de ces Jeux non seulement l’évènement mondial que l’on connaît à chaque Olympiade mais aussi une circonstance dont les effets demeurent tangibles dans des domaines diversifiés tels que l’accès à la pratique sportive par le plus grand nombre, l’éducation des jeunes aux valeurs olympiques, la construction d’équipements sportifs structurants et de proximité, la mobilisation durable de la population à l’engagement associatif, …
En quelques mots, « Faire des Jeux le moteur d’une transformation à grande échelle pour que le Sport change les vies » (contribution du CNOSF à « Réussir les Jeux de Paris 2024 »)
En donnant à leur Journée d’étude internationale le titre de « Héritage politique du Sport et des évènements sportifs », l’Université de Bordeaux (Faculté des Sports) et son Laboratoire Culture – Education – Société (LACES EA 7437), avec le concours du CROS Nouvelle-Aquitaine, ont placé la problématique de l’héritage dans une perspective historique et intercontinentale.
La participation des intervenants universitaires brésiliens, allemands, anglais et français a permis l’analyse des héritages respectifs des Jeux Olympiques de Paris (1924), Munich (1972), Barcelone (1992), Londres (2012), Rio (2016) et des Jeux méditerranéens de 2013.
Dans l’amphithéâtre de la Maison des sports de Talence, la présence des présidents de la Fédération Française des clubs omnisports, de l’Académie nationale olympique française et d’un vice-président du CROS a autorisé une conclusion des travaux sous forme de table ronde consacrée à la question « Quel héritage coubertinien ? »
Une journée pleine d’enseignements pour les étudiants du Master « Gouvernance du sport et développement territorial » de l’UF -STAPS de l’Université de Bordeaux.
Christian Chartier,
Vice-président délégué du CROS Nouvelle-Aquitaine