Si la Région Nouvelle-Aquitaine est par sa superficie la plus étendue des Régions françaises, sa population (6.000.000 d’habitants) la classe loin derrière l’Ile de France (12.200.000) et  l’Auvergne Rhône Alpes (8.000.000). Mais en 2019, avec ses 11.312 licenciés-es, la Ligue Sport adapté Nouvelle-Aquitaine n’en est pas moins la première de la F.F.S.A. avec plus d’un sixième des licences fédérales, devançant ainsi l’Occitanie et Auvergne Rhône-Alpes.

Le 20 juin, bien qu’organisée en visioconférence, l’Assemblée générale ordinaire de la Ligue a vu la participation active de 42 membres qui ont entendu les traditionnels rapports d’activité et financier de l’année 2019.

216 associations (dont les 12 comités départementaux) sont affiliées à la Fédération. Elles mettent en œuvre un Projet de développement défini en 2017, programmé jusqu’en 2021 et qui a déjà manifestement atteint ses objectifs de développement de la pratique par les adhérents en situation de handicap psychique.

2019 fut donc une année sportive d’autant plus satisfaisante qu’outre la stabilité des effectifs, le renouvellement de l’équipe technique régionale et la réussite de l’engagement de la Ligue dans le dispositif de labellisation « Valides-Handicapés : pour une pratique partagée », les comptes se sont révélés excédentaires. 

Pour la Ligue, comme pour l’ensemble du Mouvement sportif français, le second trimestre 2020 est à marquer d’une pierre noire. Toutefois, dans son intervention, le représentant du CROS se plut à souligner la décision par le Comité Paralympique du Sport Français de créer la fonction de référent CPSF territorial en Nouvelle-Aquitaine. Dès septembre prochain, la Ligue Sport adapté devrait pouvoir profiter de l’action de ce renfort humain. Une autre bonne nouvelle est constituée par l’ouverture prochaine, par l’Organisme de formation de la Ligue, d’une formation au Certificat de qualification professionnelle de « Moniteur Sport adapté ».

Dans la perspective des Jeux Paralympiques de Paris 2024, la Ligue semble prête à jouer son rôle et à prendre toute la place que sa bonne santé lui permet d’espérer.

Christian Chartier,
Vice-président délégué en charge des politiques publiques et du Sport de haut niveau