Plassac. Si vous ne connaissez pas cette commune située à trois kilomètres de Blaye, sur la rive droite de la Gironde, ne vous étonnez pas ! Le village est discrètement installé entre son port et les vignes du Blayais- Bourgeais. Les vestiges de sa villa gallo-romaine et son musée archéologique méritent particulièrement le détour.

Et puis, il y a ces quelques bénévoles qui, un jour, ont décidé de transformer une vétuste salle de danse communale en place d’armes. Accompagnés par une mairie attentive, en quelques semestres, ils ont fait d’une quasi-ruine un lieu de pratique de l’escrime aux dimensions modestes mais dont ils peuvent être fiers. Il faut souligner qu’en matière de dirigeants, les acteurs de cette restauration furent tout particulièrement… des dirigeantes.

C’est donc dans ce cadre que le Comité régional d’escrime de Nouvelle-Aquitaine avait décidé d’organiser son Assemblée générale, le 22 février, et aux autochtones d’inaugurer leur salle. Isabelle Lamour, présidente de la Fédération Française d’Escrime, ne pouvait que se réjouir de répondre favorablement à l’invitation du président Hugues Lemerre et du président des Cadets de l’Estuaire.

Dans un tel contexte, on pouvait s’attendre à une Assemblée générale studieuse et sereine. C’est ce qui fut, pour la plus grande satisfaction du représentant du CROS Nouvelle-Aquitaine dont l’intervention ne manqua pas d’évoquer les réussites espérées de nos escrimeuses et escrimeurs aux Jeux Olympiques et Paralympiques de Tokyo.

Christian Chartier,
Vice-président délégué « Sport et politiques publiques » du CROS Nouvelle-Aquitaine