En reportant leur Université d’été en octobre, l’Union nationale des clubs universitaires, en partenariat avec la Fédération française des clubs omnisports, l’Union des journalistes de sport de France et le Bordeaux Etudiants Club, tenait sa 36e Université sportive dans les locaux de la Faculté des sciences et techniques des activités physiques et sportives (STAPS).
Ce furent trois journées de travaux avec des conférences introductives consacrées à l’évolution des pratiques sportives confrontées à la volonté actuelle de réorganisation du sport français. Les quatre séquences qui constituèrent l’essentiel des échanges se révélèrent de l’actualité la plus immédiate puisqu’elles portaient sur :
- Des constats inquiétants à propos de la puissance publique et de la stratégie du CNOSF
- Les innovations portées par les clubs dans les territoires de proximité
- La nécessité d’une ouverture vers l’extérieur et l’obligation d’échanger
- La constitution d’un Observatoire permanent du Sport jusqu’aux Jeux de Paris 2024 pour soutenir la diversité des pratiques.
Le rappel selon lequel l’association sportive est une composante importante de l’Economie sociale et solidaire constitua l’un des temps forts des travaux au moment où les participants furent amenés à la tentative de définition du Sport français du XXIe siècle en se posant les questions suivantes : Quelles promesses d’un changement ? Quelles garanties ? Quels clubs ?
Des interrogations qui sont bien celles de tout le Mouvement sportif français en ces temps de bouleversement et d’incertitude du contexte législatif, organisationnel et social.